Double médaillée de bronze lors des Jeux paralympiques de Tokyo l’année dernière, Marie Patouillet espère valider une étape importante dans sa route vers Paris 2024, à partir de jeudi, au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Lunettes de soleil sur le nez, Marie Patouillet passerait presque inaperçue au milieu de la foule venue célébrer le parasport , samedi 8 octobre sur la place de la Bastille, à Paris. Mais son polo siglé « équipe de France » et, surtout, ses cheveux courts blond platine ne laissent, très vite, plus de place au doute.
Sacrée championne du monde sur route au Canada le 14 août dernier (catégorie C5, amputation ou atteinte unilatérale de membre supérieur), la cycliste de 34 ans s’attaque à un nouveau défi sur le vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, du 20 au 23 octobre, pour les championnats du monde de paracyclisme sur piste. Médaillée de bronze en 2019 et d’argent en 2020, Marie Patouillet a dans le coin de la tête le titre suprême. Mais elle l’assure, il ne s’agit que d’une étape vers son objectif : ramener l’or à Paris en 2024.
Vous avez participé à la première journée paralympique de l’histoire en France, le 8 octobre dernier. Comment l’avez-vous vécue ? C’était historique. L’organisation était top, la météo géniale… J’ai aussi pu tester deux sports, le volley assis et le basket fauteuil, c’était incroyable. J’ai joué avec une petite qui devait avoir 6 ou 7 ans, c’était un moment de partage incroyable que l’on ne vit pas quand on est athlète de haut niveau. Cela permet aussi de parler des sports paralympiques , de les faire rayonner auprès du grand public, de montrer qu’on existe, que l’on fait de super performances.